candela

Perspective historique : l'unité d’intensité lumineuse, la candela

 

Les unités d’intensité lumineuse fondées sur des étalons à flamme ou à filament incandescent, qui étaient en usage dans différents pays avant 1948, furent d’abord remplacées par la « bougie nouvelle » fondée sur la luminance du radiateur de Planck (corps noir) à la température de congélation du platine. Cette modification avait été préparée dès avant 1937 par la Commission internationale de l’éclairage (CIE) et par le CIPM ; la décision fut prise par le CIPM en 1946. Elle fut ratifiée en 1948 par la CGPM à sa 9e réunion qui adopta pour cette unité un nouveau nom international, la candela, symbole cd ; en 1954, la CGPM à sa 10e réunion établit la candela comme unité de base ; en 1967, la CGPM à sa 13e réunion (Résolution 5) donna une forme modifiée à la définition de 1946.

En 1979, en raison des difficultés expérimentales liées à la réalisation du radiateur de Planck aux températures élevées et des possibilités nouvelles offertes par la radiométrie, c’est-à-dire la mesure de la puissance des rayonnements optiques, la 16e CGPM (1979, Résolution 3) adopta une nouvelle définition de la candela.

L’actuelle définition de la candela, fondée sur une valeur numérique fixée de l’efficacité lumineuse d’un rayonnement monochromatique de fréquence 540 x 1012 Hz, Kcd, a été adoptée par la CGPM à sa 26e réunion (2018) dans sa Résolution 1.

 

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Résolutions/Recommandations

CGPM - Résolution 1 (2018)

Sur la révision du Système international d'unités (SI)

DOI : 10.59161/CGPM2018RES1F

CGPM - Résolution 3 (1979)

Unité SI d'intensité lumineuse (candela)

DOI : 10.59161/CGPM1979RES3F

CGPM - Résolution 5 (1967)

Unité SI d'intensité lumineuse (candela)

DOI : 10.59161/CGPM1967RES5F