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CCTF-2006-Recommendation-6 - fr

Recommandation 6 du 17e CCTF (2006)

Coordination de la mise au point de techniques avancées de comparaison de temps et de fréquences

Le Comité consultatif du temps et des fréquences (CCTF),

reconnaissant

  • la disponibilité d’horloges, en hyperfréquence, à atomes refroidis, de haute qualité,
  • l’amélioration rapide des étalons de fréquence optique dans les différents laboratoires,
  • le besoin imminent de comparer, à distance, ces horloges à des niveaux d’exactitude et de stabilité impossibles à réaliser pour le moment, et

considérant que

  • parmi les différents moyens techniques de comparaison, les liaisons par fibre optique, les étalons de fréquence optiques transportables, les liaisons optiques par satellite et les liaisons hyperfréquence ont été identifiés comme pouvant être utiles à cet effet,
  • les améliorations des comparaisons de temps et de fréquence auraient des applications majeures pour l’évaluation des performances des étalons de fréquence actuels et contribueraient aux progrès des futurs étalons de fréquence primaires et des horloges,
  • l’amélioration de la réalisation du Temps universel coordonné, qui en découle, serait bénéfique pour les applications à venir dans de nombreux domaines des sciences et des techniques,
  • un nouveau groupe de travail pour coordonner la mise au point de techniques avancées de comparaison de temps et de fréquences, composé d’experts de différents domaines, comme la métrologie des fréquences optiques, la génération des échelles de temps, et les comparaisons de temps et de fréquence, a été établi, afin de traiter et de coordonner ces questions ; et

recommande que

  • la communauté du temps et des fréquences poursuive activement ces études de manière coordonnée,
  • le BIPM continue à faciliter les activités des différents groupes de travail du CCTF et établisse les interactions nécessaires avec les autres organisations concernées, parmi lesquelles l’International GNSS Service (IGS), l’Union géodésique et géophysique internationale (UGGI), l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Union radioscientifique internationale (URSI),
  • les organisations scientifiques nationales et internationales et les agences spatiales prennent en compte ces travaux comme il convient,
  • les gouvernements nationaux et les organisations internationales assurent le financement nécessaire au développement de ces activités.

DOI : 10.59161/CCTF2006REC6F